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Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts |
Paris, le 29/9/1932 |
Le Ministre |
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mon cher recteur et ami, |
Votre lettre m'a causé un vif embarras. Car je ne comprends guère comment vous
pourriez cumuler avec les responsabilités de votre fondation universitaire berlinoise
les charges d'un Rectorat que vous ne semblez pas mesurer
exactement. |
Certes je comprends que vous abandonniez à regret une oeuvre crée par
vous mais il ne vous est pas interdit de garder le contact indirect avec
Berlin. Ce qui me parait difficile, sinon impossible, c'est que vous organisiez une
navette régulière entre Berlin et Grenoble. A la vérité,
quand il me sera loisible de répondre à votre désir en vous réservant une imputation générale, la
question se présentera tout autrement. |
Pour l'heure, je vous communique ces rêveries en vous aprouvant de toute amitié.
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