Journal "Le Cri de Paris", 21 Mars 1926

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Une équipe

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Au moment de partir pour Genève, M. Stresemann a fait demander à M. Briand de désigner pour l'accompagner M. Hesnard.
M. Hesnard, recteur d'Académie, est aussi un de nos plus fins diplomates. Il occupe à Berlin un poste de la plus haute importance. Il y est l'agent de liaison officiel entre l'Ambassade de France et les milieux du gouvernement et de la presse.
Personne ne connaît mieux que lui, à l'heure actuelle, la situation politique des partis.
Un Allemand disait de lui:
- C'est l'homme de confiance de tous nos leaders.
Jusqu'à Locarno, M. Hesnard était simple professeur, et son traitement correspondait mal à l'importance de son rôle.

Lors de son voyage à Berlin, pendant les dernières vacances, M. de Monzie put juger M. Hesnard et c'est pour lui donner un titre en rapport avec sa situation qu'il le nomma recteur d'Académie. M. Hesnard ne resta qu'un jour à son poste et repartit pour Berlin.

M. Hesnard est normalien et fut l'élève de cet autre normalien, M. Haguenin, que l'on nomma le "surambassadeur de la France en Allemagne". M. Haguenin dirigea notre service de propagande en Suisse durant toute la guerre. Il était entouré de jeunes agrégés comme MM. François-Poncet et Massigli. Dès la fin des hostilités, M. Haguenin présida à Berlin une Commission interalliée.

C'est son fils qui, inspecteur des finances et agrégé ès lettres, ancien normalien lui-même, accompagne M. Bérenger en Amérique comme expert financier.

 

 

Version : 09.12.2004 - Contents : Marzina Bernez-Hesnard

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