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| SENAT | 11.1.1937 | |
| Monsieur, | ||
| J'ai appris avec une infinie tristesse la mort de votre cher frère, mon ami O.Hesnard. | ||
| Je sais l'admirable stoïcisme avec lequel il a supporté ses souffrances. | ||
| Je sais les soins délicats dont vous l'avez entouré. Depuis de longues années je le connaissais. A Genève, à Berlin, à Paris, aux côtés d' Aristide Briand j'ai pu mesurer son rôle de conseiller intime et clairvoyant. | ||
| Je déplore infiniment sa mort. | ||
| J'avais contribué avec ?? à lui faire offrir le rectorat de Grenoble, dans l'attente légitime du Collège de France et de la Sorbonne. | ||
| Le destin l'a frappé et il n'est plus. Briand, Stresemann, Berthelot, Haguenin ont disparu eux aussi. | ||
| Je veux que vous sachiez l'estime et l'affection que je portais à votre frère et toute la part que je prends à votre profonde douleur. | ||
Version : 14.01.2005 - Contents : Marzina Bernez-Hesnard
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