On s'est quittés un peu trop vite
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours beaucoup trop vite
A demain que nous croyions vraiment si loin...

Adieu d'Anne à Marianne

DANS LE BLEU DU CIEL BLEU

Je pense qu’un rêve pareil ne reviendra jamais plus
Je me peignais les mains et le visage de bleu,
Puis soudain, j’étais enlevée par le vent,
Et je commençais à voler, dans le ciel infini

Voler
Oh,oh,

Chanter,
Oh ! oh ! oh ! oh !

Dans le bleu repeint de bleu, heureuse d’être là-haut
Et je volais, je volais heureuse,
Plus haut que le soleil et encore plus haut
Tandis que le monde peu à peu disparaissait, lointain en bas,
Une musique douce jouait seulement pour moi

NEL BLU DIPINTO DI BLU

Penso che un sogno così non ritorni mai più
Mi dipingevo le mani e la faccia di blù
Poi, d'improvviso, venivo dal vento rapito
E cominciavo a volare nel cielo infinito

Volare
Oh!, oh!

Cantare
Oh! oh! oh! oh!

Nel blù dipinto di blù, felice di stare lassù
E volavo, volavo felice
Più in alto del sole ed ancora più sù
Mentre il mondo pian piano spariva lontano laggiù
Una musica dolce suonava soltanto per me

Chanson de Domenico Modugno

Chris & Marianne

Ma zine cou

Vous devez être annihilés d'avoir dit au revoir à Marianne.

Anne, d’un parent à un autre, je sais que tu vis l'expérience la plus douloureuse d'une vie,  et la douleur d'avoir perdu ma grande cousine s'amplifie de savoir votre déchirement à Luca et à toi.

Tout s'est sûrement passé si vite ces deux derniers jours.

Je garde toujours les tendres souvenirs d'être gâté chez vous rue d'Issoire, des dimanches matins où Marianne mettait un "grand" film pendant qu'elle faisait des allées et venues à la cuisine où tu t'affairais à préparer un délicieux déjeuner dominical à l'italienne, et Luca et moi nous vautrions à regarder du 7ème art en attendant d'être nourris des délices culinaires.

Je garde aussi la mémoire des 400 coups que nous faisions dans son studio d’étudiante rue Santeuil, sous son œil protecteur: Marianne veillait sur nous pendant que nous dévorions ses infortunées victuailles et que nous harassions ses copains...

Et puis bien sûr il y avait le deux-pièces à Neuilly, où une fois encore Marianne m'a accueilli chez elle pendant plusieurs mois et où nous avons cohabité entre mes voyages en Grèce.

Marianne était la joie de vivre en personne, elle aura sûrement apprécié d’aider d'autres à survivre et à vivre encore plus longtemps avec ceux qui les aiment. Combien aurions-nous voulu que l’avancée prodigieuse de la science nous la garde, rayonnante de vie.

Je vous souhaite, à Luca et toi, de trouver de la force dans les souvenirs laissés par Marianne dans nos mémoires, tous ces rires et moments extraordinaires.

Chris

Marianne a tourné en 2007 pour Arte un documentaire sur Tarquinia, la ville italienne où elle avait passé si souvent ses vacances.

Elle m'en a donné un DVD, conçu spécialement pour moi. Les dialogues en italien ne sont ni synchronisés ni sous-titrés pour me laisser savourer le plaisir de les entendre en version originale.

Mais le commentaire!

A la télévision, française comme allemande, il est lu par des professionnels, déroulé avec routine, voix placée avec expérience, intonations en accord avec le texte, etc.. Stérilisé, professionnel, justement.

Mais sur mon DVD, c'est Marianne qui lit le commentaire...

C'est léger, c'est joyeux, c'est pétillant... c'est toi!

Tantine

Tarquinia vue d’hélicoptère, Marianne s’en était même déniché un. Cette capture d'écran, je l'ai faite en laissant dérouler son DVD...

"Comment? C'est une mauvaise plaisanterie? Qu'est ce que c'est que cette bêtise?"
C'est ce que je pensais quand j'ai reçu par l'intermédiaire de ma tante Laurence la triste nouvelle.
Je l'ai appelée immédiatement.

Après sa confirmation, je ne pouvais que penser: "Ce n'est pas vrai, c'est impossible!? Elle a le même âge que moi, ce n'est pas son tour. Cela n'arrive qu'aux autres!!!"

Non.

Cela n'arrive pas qu'aux autres. Cela nous est arrivé. C'est arrivé à Marianne. Une rupture d'anévrisme au cerveau. Et rien n'est plus comme avant.

Avant, il y avait cette cousine avec qui nous jouions si bien pendant nos vacances. Nous faisions les andouilles à St Herblain, écrivions une histoire à la Turballe, que nous avions enregistrée sur une cassette, allions danser dans les discothèques de Nantes ou dîner à Paris avant de reprendre le train de nuit pour Munich. Tout cela restera à jamais ancré dans mon coeur...

Et maintenant? Comment réagir? Comment accepter qu'elle n'est plus là?

Dans tout ce malheur de perdre une personne riante, pleine de vie, exceptionnelle, je suis soulagée que Marianne n'ait pas dû rester une personne nécessitant des soins permanents, en dehors de toute réalité.

Je crois, je suis persuadée qu'elle n'aurait jamais voulu devenir une enveloppe sans vie à l'intérieur.

C'est pour cela que je suis soulagée que dans le malheur, tout se soit passé si vite et qu'elle n'ait pas dû souffrir ni être à la merci de soins dont elle n'aurait plus eu conscience. Non, lorsqu'elle a chuté, elle était déjà dans un ailleurs, un endroit bien plus beau que l'on ne peut s'imaginer, un lieu où elle retrouva son cher papa, ses grands- et arrières grands-parents, ses amis et connaissances, et sans doute ses nombreux animaux qu'elle a chéris toute une vie. Elle n'a pas du souffrir... Elle s'est éteinte comme une lampe dont on appuie l'interrupteur.

Ma tante Anne, sa maman, a dû dans l'heure la plus difficile, prendre la décision du don d'organes. A travers cette décision, que Marianne aurait elle même sûrement prise, son départ soudain n'est pas inutile. Elle a permis d'aider d'autres personnes malades à pouvoir bénéficier d'une nouvelle chance de vivre mieux... J'y crois fort.

Même si Marianne n'est plus parmi nous telle qu'avant, elle est au milieu de nous aujourd'hui. Peut-être à travers de quelqu'un à la caisse d'un supermarché, ou à la plage, ou dans un café.

J'ai en tête une phrase que j'ai dû souvent répéter dans les deux dernières années:
"La personne est définitivement partie quand elle n'a plus sa place dans le coeur des vivants".

Marianne, même si tu n'es plus parmi nous, tu gardes ta place dans nos coeurs. Et nous nous reverrons... Un jour...

Adieu!

Hélène

Chère Marianne,

Pour donner de l'espoir, de la force et de la confiance à ta maman et à ton frérot, car tu demeures forte auprès d'eux chaque jour, j'ai choisi un extrait du"Petit Prince". C'est un passage du livre que je chéris beaucoup, puisqu'il ne doit pas être forcément associé à l'au revoir, mais à la certitude que tu vis en eux et que tu restes éternelle à jamais...

La lumière d'une étoile qui scintille me fait penser à toi qui pétillais, le rire des étoiles de St Exupéry, c'est ton rire dont je me souviens...

Cela représente aussi la conviction inébranlable de nos enfants, que chacun peut choisir l'étoile où il ira, en temps voulu, hommes, femmes, animaux, mais qu'ils peuvent se rendre visite facilement, car dans l'espace, on plane...

-"Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes.
Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides.
Pour d'autres elles ne sont rien que de petites lumières. [...]
Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a..."

-"Que veux-tu dire ?"

-"Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !"

Et il rit encore.

-"Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu.
Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi.
Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir...
Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel."

Alors tu leur diras:"Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !"

Antoine de St Exupéry

Avec toute mon affection,

Ta petite cousine

MARIANNE,

Nos chemins se sont croisés pour la première fois en 1993.
Ensemble, nous avons appris à faire du cinéma.
Ensemble, nous avons sillonné les grandes et petites routes de France,
Partageant nos joies, nos rêves, nos doutes, nos peines et surtout…
… Beaucoup de rires!
Ensemble, nous avons grandi et traversé
Cette vaste vie.

Marianne, mon Amie, je ne t’oublierai jamais, toi, ton humour, ton énergie.

CHRISTOPHE

Christophe, ingénieur du son, et Marianne, réalisatrice TV, avaient fait leurs premières armes juste à la fin de leurs études à l’ESRA...
Devenus co-équipiers pour une chaîne de restaurants de Malbouffe, ils y avaient amassé autant d’expériences utiles... que de fou-rires réprimés!

Défilé - Le Jour de la Femme

Je voudrais au nom de la république et du socialisme présenter mes sincères condoléances à la famille de Marianne et apporter de vive voix les condoléances attristées de Marinette Bache, Conseillère de Paris et Maire Adjointe à la mairie du 20ième arrondissement de Paris, de Jean Pierre Fourré, ancien Vice Président de l’Assemblée Nationale et de tous les membres de notre Conseil National qui ne peuvent être présents.

Marianne nous avait rejoint durant la campagne présidentielle du Front de Gauche en 2012 et intégré l’équipe de campagne de Marianne Journiac, candidate dans le 15ième arrondissement de Paris.

Pour ma part j’ai fait ta connaissance en Mai 2012 lors de la commémoration de la commune dans ce lieu où nous sommes aujourd’hui rassemblés pour te rentre un dernier hommage.

Marianne nous manquera même si depuis la mort de son papa elle avait un peu ralenti son militantisme. Mais tu étais toujours à nos côtés dans les manifestations avec au poing ta caméra, toujours en alerte et pertinente. Elle avait participée avec Mouloud, Denise et moi-même à la délégation de République et Socialisme lors du dernier congrès du PCF en 2016, et en janvier nous avions fêté ensemble la nouvelle année lors des vœux à l’Hôtel de Ville de Marinette Bache et de Michel Jallamion, Conseiller Régional.

Oui, Marianne, par ta gentillesse, ta joie de vivre, ton professionnalisme, tu nous as apporté beaucoup. Je n’oublierai pas non plus ta présence à nos côtés dans des réunions importantes ou comme dans le Front de Gauche de la culture où tu nous représentais. Jean Jacques Baret qui avait la charge de cette thématique, très peiné par ta disparition prématurée présente à toute ta famille son salut fraternel et te dis à toi, Marianne, Au revoir l’artiste.

Tes montages vidéo démontraient ce qui était ton attachement à ta façon au monde du travail et tout particulièrement à la lutte des intermittents du spectacle, à la condition féminine, à l’égalité entre les hommes et les femmes.

Au moment de te quitter je ne peux oublier ta rapidité à être à notre service avec ta moto, ton sourire et tes reparties qui parfois, pour nous qui étions des vieux routiers, apportaient un peu de pertinence et de fraîcheur et comme nous aimions à le dire en rigolant ton petit brin de folie qui mettait du baume au cœur à tous les camarades.

Marianne, tu es partie très vite, trop vite comme me l’a dit ta maman, comme une lumière qui s’éteint. Oui, tu nous manqueras.

Episode 1     * * *     Episode 2

Rédaction et commentaire = "Ariam"

Cette vidéo lui avait été commandée, elle avait carte blanche.
Elle l'a montée seule.

Mise en ligne fin Mars 2013 avec son accord.

Clips politico-satiriques

Bibi, sa chatte

Livre d'Or

"Le grain de folie demeure, même si l’enveloppe n’est plus là !"
K. P.

* * *

"Ma Belle, je boirai à ta santé pour cette prochaine édition de SOLIDAYS, où tu me manqueras . “
A. A.

* * *

"Marianne, c’était d’abord une voix qu’on ne pouvait oublier et qui restera pour toujours dans ma tête. Ciao Bella!"
M. B.

* * *

"Toute mon empathie avec les tiens, Anne, Luca et Matteo, bon courage. Et derniers baisers à toi, chère Marianne.“
S. S.

* * *

"Chère Marianne, très chère et belle Marianne, tu resteras toujours gravée dans ma tête comme la fille élégante, joyeuse et pleine d’amour, de générosité et de sincérité que j’ai connue dans ma sphère professionnelle où ces valeurs se font rares."
S. T.

* * *

"Merveilleuse Marianne ! Que j’ai pu rire en ta compagnie, tu nous donnais à tous ! Tu vas me, tu vas nous manquer. Un coin dans mon cœur."
Lolo.

* * *

"Ma poule, je t’aimais tellement ! Tu étais ma sœur de cœur ! Tu étais partout où j’allais, je t’emmènerai. Tu vas tant me manquer. Je t’aime et tu es dans mon cœur. Gros bisous, ma Poule."
M. A. (sa meilleure amie.)

* * *

"Bon courage à sa Maman, son frère, son neveu. Son rire nous manquera.“
F. H.

* * *

"Ciao Bella! Je pense à toi.“

* * *

"Cara mia, non dimenticare di fare un "bel casino" nel cielo. Per sempre e con tutto il mio amore. La tua sorellina.“
S. M.

* * *

"Merci, Marianne, pour ces montages partagés, ta bonne humeur et ta générosité. Et une grande pensée à ta famille."
A. L. N.

* * *

"Toutes mes condoléances. C’était une femme formidable.“
P. R.

* * *

"Toutes nos condoléances à la toute la famille. Nous l’aimerons toujours. Bisous."
D., A., et M.

* * *

"En souvenir de fins de montages et de soirées arrosées. Ton rire va nous manquer."
C.

* * *

"Toutes mes condoléances. Courage à sa famille. Ciao, bella, nous penserons à toi, tu resteras dans nos coeurs et pensées."

* * *

"Marianne, tu nous a éclairés par ton rire, ta gentillesse, ta bienveillance, ta joie de vivre, ta voix reconnaissable entre toutes. Merci ! Je pense à toi."
O. C.

* * *

"Bon vol, Marianne, belle Marianne. Ton sourire et ta voix rieuse trottinent dans ma tête. Bon vol, je t’aime fort."
V. S.

* * *

"Tu resteras toujours dans mon cœur rayonnante de joie de vivre.“
M. P.

* * *

"A ma belle, ma merveilleuse, si lumineuse amie. Tu restes dans mon cœur pour toujours. Je t’aime fort. Ciao, bella Marianne."
S.

* * *

"Salut,
Les soirées du 13 Juillet me donnent toujours l’occasion de revenir sur cette nuit de folie passée avec M. et F. C’est ma Madeleine de Proust !! Qu’est-ce qu’on s’est marrés, cette nuit-là ! Mon plus beau souvenir de fête des Pompiers et c’est avec toi. Je t’embrasse encore et encore et je te fêterai chaque 13 juillet. Tu peux compter sur moi“
L.

* * *

"Ô toi, Marianne, ta petite voix va me manquer."
K.

* * *

"Tu restes toujours parmi nous"
H. W. et Y.

* * *

"Mon petit "toon“ tu vas me manquer mais je sais qu’on se retrouvera dans le groove!"
A.

* * *

"Chère Marianne (ma chérie) tu seras toujours dans nos coeurs."
Tata F.

* * *

"Ma chère Marianne, je connaissais tes entrées en scène, la "sortie" a été aussi théâtrale, tu as rayonné grâce à tes amis. Continue à rire et à danser au dessus de nous tous!"
L.

* * *

"A Marianne,
Avec ce souvenir d’une personne qui a la joie de vivre, heureuse et gaie.“
V.

* * *

"Ciao, Bella! Je pense à toi.“
G.

* * *

"Marianne, ma sœur, je t’aime ? Je continuerai toujours à crier "Yalla “ en pensant à toi.“
M. J.

* * *

"Marianne, notre Rose de Baraton! Notre Arletty, spécialiste des dossiers Question Maison, notre amie."
C. G.

* * *

"Pour la danse, pour le rire et pour cette merveilleuse folie douce. Ciao Bella"
N. D.

* * *

"Adieu, petite Marianne avec tes couettes d’autrefois... Adieu, Adieu, vole dans ton ciel bleu là-haut, là-haut, si haut parmi les oiseaux. Dans le ciel bleu si haut vole, vole, au souffle des vents. Adieu, Marianne aux petites couettes d’autrefois."
V. et F. M.

* * *

"Ma chère Marianne, je veux retenir de toi ta générosité et ta sincérité. Tu continueras à être auprès de nous. Merci pour tous ces petits gestes et messages que j’ai précieusement conservés."
N. P.

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"Marianne, la reine de la nuit. Tu nous manqueras autant que tu nous as tous surpris. Tu nous laisses pour profiter d’un Ailleurs? Bon courage à ta famille et tes proches."
Y. et V. S.

* * *

"Tu rayonnes toujours autant ici ou ailleurs, continue de pétiller, ma belle. A ton sourire, ton rire et ton regard malicieux.
Bon voyage."
J.

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"SALUT, MARIANNE !"
S. D.

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"J'envoie mes sincères condoléances à tous les proches de Marianne.
Je garde le souvenir de rires et de joies permanents, d'une belle personne possédant une incroyable énergie. J'ai l'honneur d'avoir été durant quelques années un camarade de travail."
A.

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"Porgo a te e alla tua famiglia le mie più sentite condoglianze. Posso immaginare il dolore che provate in questo momento.
Ti sono vicina con affetto."
B.

* * *

"Hier, la télé allemande a rappelé le souvenir de l'attentat dans un grand centre commercial à Munich, le 20 Juillet, il y a deux ans.

Marianne m'avait téléphoné le même soir, très inquiète, craignant que nous ayons été blessés ou pire...
J'ai pu la rassurer.


C'est la dernière fois où j'ai entendu sa voix."

Tantine

* * *