Im ersten Weltkrieg übernimmt er den "Seeadler", ein als norwegischer Segler getarntes Piraten-Segelschiff. Handelsschiffe der feindlichen Nationen werden gekapert und versenkt, die Mannschaften auf den Hilfskreuzer übernommen. Alles war ausgedacht… Pendant la guerre 1914-1918, il se voit confier un voilier-pirate, camouflé en navire de commerce norvégien, le "Seeadler" (Aigle des Mers) avec lequel il arraisonne et coule les voiliers alliés. Leurs équipages sont pris à bord, tout avait été prévu en conséquence. |
|
"… Man muß den Franzosen kennen: Es ist ihm stets besonders schmerzlich, sein Schiff zu verlassen, mit dem ihn eine besondere Heimatliebe verbindet. Kein französischer Matrose fährt auf einem fremden Schiff und kein Nichtfranzose auf einem französischen, während bei den andern Nationen die Schiffsmannschaft bunt durcheinandergeht. Auch hat der Franzose ein anderes Seemannsgesetz; das Desertieren ist bei ihm ein außerordentlich schweres Vergehen, während es auf manchem anderen Schiff höchstens mit 20 Mark gebüßt wird."
"… Il faut reconnaitre aux Français cette justice: Il lui est toujours particulièrement douloureux de devoir abandonner son navire auquel il tient avec un amour de la patrie tout particulier. Aucun Français ne s'embarque sur un bateau étranger et aucun étranger n'embarque sur un bateau français alors que les équipages de bateaux d'autres nations sont très mélangés. Le Français connait une autre loi très stricte: la désertion est une faute grave alors que sur d'autres navires, elle n'est sanctionnée que d'une amende de 20 Marks au grand maximum..."
"… Der Kapitän" (Charles Gounod) " imponierte mir außerordentlich, nicht nur durch seine hohe Bildung, sondern vor allem durch die Aufrichtigkeit, mit welcher er zu verstehen gab, daß er unser Feind sei. Er verhielt sich peinlich korrekt, respektvoll gegen den Feind, aber er vermied den leisesten Hauch einer Annäherung."
"… Le capitaine" (Charles Gounod) " m'a particulièrement impressionné, non seulement par sa brillante culture générale mais encore plus par la sincérité avec laquelle il signifia qu' il était notre ennemi. Il se conduisit toujours avec la plus grande correction, respectueux envers l'ennemi mais évitant avec le plus grand soin toute tentative de rapprochement…"
![]() |
"… Da wir indes abhängig vom Proviant waren, mußten wir daran denken, die Bevölkerungszunahme zu stoppen, denn die Masse zehrte sehr an unsern Wasserbeständen, von denen unsere weiter Kreuzerfahrt abhing. Das nächste Schiff, die französische Bark "Cambronne", benutzten wir also, um unsere Gefangenen darauf in Freiheit zu setzen. Wir hatten die "Cambronne" überholt und zunächst geprüft, ob sie geeignet wäre, so viele Gefangene an Bord zu nehmen. Der Entschluß wurde gefaßt, daß sie als Freiheitsschiff Verwendung finden sollte. Als wir dies dem Kapitän mitteilten, der schon alles verlorengegeben hatte, war er so erstaunt, daß er kaum wagte, seine Freude zu äußern.
"… Comme nous dépendions de nos réserves de vivres, il était temps de songer à stopper l'augmentation de population car son importance minimisait nos réserves d'eau potable dont dépendait notre mission de croiseur. Nous avons donc utilisé le bateau suivant, la barcasse française "Cambronne", pour rendre nos prisonniers à la liberté. Nous avons révisé le "Cambronne" et en tout premier lieu examiné s'il était capable de prendre à bord une quantité aussi importante de prisonniers. La décision fut prise de l'utiliser comme navire de la liberté. Lorsque nous en avons fait part au capitaine qui croyait déjà tout perdu, il en fut si étonné qu'il osa à peine montrer sa joie.
Eine schwierige Frage war, wer von den zwölf Kapitänen, die wir an Bord hatten, das Kommando auf der "Cambronne" übernehmen sollte. Auf Vorschlag meiner Offiziere wählte ich den ältesten, Kapitän Mullen von der "Pinmore", entschieden auch den tüchtigsten. Da es nun ein englischer Kapitän war, wurde die Trikolore heruntergeholt und die englische Flagge gehißt, was eine ziemliche Verbitterung unter den Franzosen gab, denn wir hatten ja mehr Franzosen als Engländer an Bord. Alle Gefangenen wurden abgelohnt, und zwar erhielten sie in deutscher Währung dasselbe Gehalt weiter, das sie in der ihrigen bekommen hätten. Schiffsweise wurden sie nach der "Cambronne" hinübergesetzt, nachdem sie herzlichst von meinen Leuten Abschied genommen hatten. Jedes Boot, das abgesetzt worden war, brachte drei Hurras auf den "Seeadler" aus. In der Kajüte gaben wir den jetzt in die Freiheit steuernden Kapitänen eine Abschiedsfeier, und mit herzlichem Händedruck schieden sie dann, nochmals versichernd, daß sie der Welt mitteilen würden, wie gut sie's gehabt und welch ganz anderen Eindruck sie von uns mitnähmen, als sie bisher durch Pressemitteilungen erhalten hätten.
Un point délicat fut de décider qui des douze capitaines que nous avions à bord devait prendre le commandement du "Cambronne". Sur proposition de mes officiers, je choisis le plus ancien, le capitaine Mullen de la "Pinmore", et visiblement, le plus capable. Comme le choix était tombé sur un capitaine britannique, le drapeau tricolore fut descendu et le drapeau anglais hissé ce qui provoqua une profonde amertume parmi les Français, d'autant plus que nous avions davantage de Français que d'Anglais à bord. Tous les prisonniers reçurent leur salaire, soit en monnaie allemande la valeur de ce qu'ils auraient reçu dans leurs monnaies d'origine. Ils furent transportés, équipage par équipage sur le "Cambronne" après avoir cordialement pris congé de mon équipage. De chaque barque mise à flot retentirent trois "Hourrah!" pour le "Seeadler". Nous firent encore une fête d'adieu aux capitaines et, avec une cordiale poignée de main, ils prirent congé, assurant, une fois de plus qu'ils emportaient de nous une impression tout à fait différente de ce qu'ils connaissaient jusque là par la Presse.
Jetzt kamen auch für uns die größeren Gefahren, denn mit dem Augenblick, in dem die Gefangenen landeten, würde der Feind erfahren, daß ein deutsches Segelschiff als Hilfskreuzer auf der See tätig wäre. Da wir nun im Großen Ozean unser Revier suchen wollten, kam es darauf an, einen weiten Vorsprung zu gewinnen und die "Cambronne" nicht zu früh in Rio de Janeiro eintreffen zu lassen. Deshalb kappten wir die oberen Masten, so daß das Schiff nur Untersegel führen und somit unter günstigen Bedingungen erst in etwa zehn bis vierzehn Tagen Rio de Janeiro erreichen konnte. Mit allen Segeln im Topp steuerten wir unter frischer Brise nach Süden…"
La situation était maintenant dangereuse pour nous car dès que les prisonniers mettraient pied à terre, l'ennemi serait informé qu'un voilier allemand utilisé comme croiseur-auxilliaire croisait en mer. Comme nous voulions patrouiller le Grand Océan, il était important de prendre de l'avance et de ne pas laisser le "Cambronne" arriver trop tôt à Rio de Janeiro. Nous avons donc scié les mats de perroquets si bien que le bateau ne pouvait hisser que les voiles inférieures et n'atteindrait par temps favorable Rio de Janeiro que d'ici dix à quatorze jours. Toutes voiles déployées, nous mirent cap sur le sud par bon vent…"
Aus dem Buch "Seeteufel" (Heyne-Bücher Verlag München, Nr. 5841, ISBN 3-453-01303-4)
Extrait du livre "Seeteufel" (Heyne-Bücher Verlag München, Nr. 5841, ISBN 3-453-01303-4)
Eine deutsche Freundin erzählte mir, daß sie den Graf Luckner als kleines Mädchen bei ihrem Vater, einem Diplomaten, kennen lernte. Er führte ihr vor, wie er mit der bloßen Hand ein Telefonbuch zerreißen konnte… Damals war er schon achtzig!
Une amie allemande m'a raconté qu'elle avait fait, fillette, la connaissance du Comte Luckner alors qu'il rendait visite à son diplomate de père. Il ne manqua pas de lui démontrer qu'il était toujours capable de déchirer un annuaire téléphonique à mains nues… Il avait quatre-vingts ans!
Version : 06.07.2005 - Contents : Martine Bernard
Codewriter: Visual Basic Application - Programmed by : Marzina Bernez
Webdesign & Copyright : Marzina Bernez
URL http://bernard.hesnard.free.fr/nantesvoiles/GrafLuckner.html